Une ville, une paroisse, deux églises
La paroisse catholique du Raincy correspond au territoire de la Ville du Raincy. La paroisse se compose de deux églises. L’église « historique » est Saint Louis. L’église « emblématique » est Notre-Dame de Consolation. Le curé de la paroisse accompagne dans leur cheminement spirituel les fidèles catholiques du Raincy et de ceux et celles qui se retrouvent dans la pastorale offerte afin que chacun puisse grandir en humanité et sainteté.
L’église Saint Louis
L’église Saint-Louis du Raincy n’est à son origine qu’une simple chapelle consacrée à saint Louis le qui dépend de la paroisse de Livry. Elle occupe une grange ou un corps de logis de l’ancienne ferme du parc du château, transformé à cet effet en lieu de culte. En 1866, Mgr Mabile, évêque de Versailles, l’érige en paroisse. Le clocher a été ajouté en 1869.
La supposition avancée que le bâtiment, anciennement connu sous la dénomination grange de « la ferme anglaise » aurait pu être édifié sous l’impulsion de l’architecte et paysagiste écossais Thomas Blaikie (1751-1838), invité vers 1786 par le duc d’Orléans et chargé de remodeler le parc relève du domaine de l’hypothèse. Elle n’a été ni confirmée ni infirmée.
L’intérieur de l’église Saint-Louis-du-Raincy renferme deux statues appartenant à l’État. Mises en dépôt ici en 1903, elles sont placées de part et d’autre de l’autel : à gauche, statue de Saint Louis de Gonzague ; à droite, L’ange gardien offrant à Dieu un pêcheur repentant, statue en marbre sculptée par Honoré-Jean-Aristide Husson (1803-1864).
L’église Notre-Dame de Consolation
Au début du xxe siècle, Le Raincy, dont la population de 10 000 habitants a plus que doublé en quarante ans, est une paroisse de banlieue dont l’église St-Louis est trop petite. La loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État qui abroge le cadre concordataire a fait que le choix des architectes est revenu aux diocèses commanditaires.
C’est dans ce contexte que l’abbé Félix Nègre, qui est curé doyen du Raincy depuis 1918, veut faire construire une nouvelle église dédiée à la Vierge dans laquelle serait commémorée la victoire de l’Ourcq (entre le et le ) et en hommage à la ville d’où était partie en une des colonnes des taxis de la Marne. Ainsi l’église devrait recevoir le vocable de Notre-Dame-de-la-Consolation dont l’iconographie des verrières illustrerait la dévotion. Plusieurs architectes ont déjà projeté en 1916 une église dans le cadre d’un concours organisé par la Société de Saint-Jean
En 1922, et malgré quelques dons généreux, la somme réunie de trois cent trente mille francs était encore dérisoire. Victor Nègre, le curé de Meudon-Bellevue, frère cadet de Félix Nègre, avait parmi ses paroissiens Gabriel Thomas, financier de la construction du Théâtre des Champs-Élysées. C’est par ce biais qu’il entra en contact avec les frères Perret, Antoine Bourdelle et Maurice Denis. Auguste Perret, architecte athée et fils de communard, rêve de construire une église. Avec ses frères, Gustave également architecte et Claude l’entrepreneur, il accepte de relever le double défi d’une construction rapide avec un budget limité. C’est son devis de 300 000 francs qui paraît avoir décidé la paroisse à leur confier le chantier de leur église, alors que le devis le plus économique qui lui avait été présenté jusque-là était de 1 800 000 francs. Le choix du béton, matériau ingrat, fait cependant craindre aux paroissiens du Raincy que leur église ne fasse « hangar ».
La première pierre a été posée le (les travaux ne commenceront réellement qu’au mois de juin). Les travaux ont été menés très rapidement, puisque l’église a été inaugurée et consacrée quatorze mois plus tard, le par Monseigneur Gibier, évêque de Versailles.
Cette église est une des stations du pèlerinage de Notre-Dame-des-Anges.
L’église est ouverte tous les jours, du lundi au dimanche, de 9h00 à 19h00. Accès libre pour prier, déposer un cierge, visiter, se poser… Monsieur le curé tient une permanence tous les lundis de 17h00 à 19h00 dans l’espace accueil à gauche en entrant.